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Biographie

To Kill

JoshXmosh - chant
Tommi - basse
U-go! - guitare
Jai - batterie
Camilla - guitare

Formé à Rome en juin 2004 par des membres de Face The Fact, The Difference et The King, To Kill démontre dès le début une envie d'en découdre assez manifeste. Le groupe enregistre sa première démo un mois après. Celle-ci sort sous la forme d'un mcd sur le label italien, Still Life Records. Après avoir consacré une partie de l'année à l'écriture, To Kill commence à tourner, partageant l'affiche avec des formations prestigieuses telles que Champion ou Comeback Kid. En janvier 2005, le groupe s'embarque pour les States et croise le fer avec Bane, Most Precious Blood, Outbreak, Verse.
De retour au bercail, To Kill commence à plancher sur son premier album. Enregistré sur le label US Catalyst Records (Day of Suffering, Harvest, Birthright), Watching You Fall reçoit de très bons échos de la presse spécialisée et des amateurs, à tel point que les premières copies sont écoulées en quelques semaines.
Le succès de cet album, les nombreuses apparitions en compagnie de Terror, Walls Of Jericho, Liar, attirent l'attention de GSR Music (The Setup, Zero Mentality, Knuckledust). To Kill rejoint l'écurie néerlandaise à la fin de l'année 2006 et signe Vultures, premier album pour le label au début 2007.
Après une importante tournée avec Gather les italiens ne relâchent pas le pression et repartent sur les routes en compagnie des légendes suédoises Raised Fist qui contribue à asseoir le nom de To Kill sur les scènes européennes. Camilla est définitivement recrutée en lieu et place de Fédérico et le groupe sort son deuxième album When Blood Turns Into Stone au printemps 2008.

When Blood Turns Into Stone ( 2008 )

Difficile de faire son trou dans le fourre-tout hardcore metal/tough guy and co. Le premier album des romains de To Kill, paru il y a juste un an, nous avait pourtant quelque peu réconcilié avec le style. Détonnant, inspiré, Vultures constituait ni plus ni moins que la meilleure sortie GSR 2007, il est vrai loin d'être un millésime.

Depuis, de l'eau est passée sous les ponts. To Kill est devenu ni plus ni moins qu'une des têtes de gondoles du label et c'est fort de ce nouveau statut que les italiens abordent l'année 2008 aux commandes de When Blood Turns Into Stone. Plus net, plus robuste, c'est désormais à une machine de guerre sophistiquée que l'on a affaire. Les premiers titres confirment la tendance décelée sur les productions précédentes. Dynamique et réactif, To Kill envoie la sauce d'un hardcore fortement racé et traditionnel avec ses structures parties rapides/breakdowns ("Abyss"), dont l'impact destructeur n'a plus rien à envier aux grosses pointures. Les italiens ne tombent toutefois pas dans la surenchère bourrine, conservant un certain équilibre entre les démonstrations de force et une touche personnelle perceptible sur le plan mélodique ("Hollow"), les samples de "To Live and Die in Vain" ainsi que l'alternance entre le chant de Josh Mosh et celui de Camilla, déjà présente en featuring sur le précédent opus. Proche de celui de Candace Kucsulain (Walls Of Jericho), sa particularité aurait peut-être mérité une utilisation plus poussée. Ce qui aurait permis de relancer la machine.
En effet, passé "Golem", When Blood Turns Into Stone pénètre dans une phase plus quelconque. Moins inspiré, moins flambant, To Kill se laisse un peu trop déborder par son penchant metalcore, s'enlisant dans des tournures classiques, rappelant The Setup ou Walls Of Jericho mais en plus terne, sans trop pouvoir s'en extirper. Certes les vannes sont toujours ouvertes ("Now or Never"), les italiens ne ménagent pas leurs efforts mais, même si l'ensemble reste toujours redoutable (merci Tue Madsen), le souffle et l'inspiration pour arriver à bon port sans dommage font défaut.

Plus calibré, plus traditionnel, When Blood Turns Into Stone peine à confirmer les bonnes impressions laissées par Vultures mais reste malgré tout un album potable dont l'impact live devrait faire mouche.

Tracklist : 01 Abyss; 02 To Live and Die in Vain ; 03 Hollow ; 04 When Blood Turns Into Stone; 05 Golem; 06 Now or Never; 07 Kingdom Come; 08 Numbers Say I Should Be Gone by Now; 09 Deep Blue; 10 Any Given Day; 11 Ruins; 12 Untitled 

A écouter : Abyss, To Live and Die in Vain
14.5 / 20
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Vultures ( 2007 )

Les modes musicales présentent toutes le même risque. Passée la nouveauté, on se lasse rapidement des multiples avatars qu'elles engendrent, rejetant même parfois tout en bloc au risque de passer à côté de formations présentant un tant soit peu de potentiel. Seul l'artwork peut à la rigueur éveiller dans notre oeil un soupçon d'intérêt. Encore faut-il que les groupes y mettent du leur.

Sur ce plan-là, pour son deuxième album, To Kill avait peu de chance de passer le tamis. Une cover d'une triste banalité, un titre qui ne l'est pas moins ("Vultures") et un patronyme frôlant le zéro Kelvin, les romains auraient voulu passer inaperçus ils ne s'y seraient pas pris autrement. Seulement voilà, de la même manière que l'habit ne fait pas toujours le moine, le bermuda-camouflage ne fait pas toujours le fan de Hatebreed. En effet, même si "Truth" plante un décor et un son que l'on devine en provenance de Detroit avec de gros blasts de guitare et d'imposants breakdowns - au demeurant fort bien maîtrisés - on pressent rapidement que la musique de To Kill n'a pas pour objectif unique de fournir un énième alibi aux amateurs de two-step et de wind-mill.
Sans vouloir révolutionner le style, les italiens font montre d'une réelle envie de dépasser les clivages en même temps que de redonner un coup de fouet et un regain d'intérêt au beatdown. Ainsi, si le groupe évolue sur un socle évoquant sans trop de problèmes Terror, Death Before Dishonor ou Will To Live ("Fractures & Fractions", "Dust"), il faut quand même reconnaître à To Kill la volonté d'appréhender le style en empruntant des sentiers divers et variés. Des émanations metalcore de "Jack Burton is not Going to Have any Revenge" aux sonorités plus modern old school de "Lights Out", les romains redoublent d'effort afin de ne jamais tomber dans le traditionnellement fade, entrecoupant leurs rythmiques de mélodies assez riches comme le ferait The Setup ou With Honor, se payant même le luxe de rompre avec succès la mélopée tough guy de Josh Mosh par le chant féminin de Camilla, beaucoup plus nuancé, qui apporte son petit effet ("Time to Say Goodbye").

Les à-prioris vaincus, on se laisse très facilement prendre au hardcore de To Kill, frais, dynamique et puissant. Rien d'étonnant donc à ce que le potentiel des romains ait trouvé un écho favorable auprès des orfèvres de Maastricht.

Télécharger : "Breathing"

A écouter : The Burial of the Dead, Jack Burton is not Going to Have any Revenge, Time To Say Goodbye
To Kill

Style : Hardcore Metal
Tags : -
Origine : Italie
Site Officiel : moshtokill.com
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